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Miss France aura-t-elle enfin un contrat de travail?

Date de publication : 27.06.22

droit social

Le contrat de travail des miss france

Pierre-Jacques Castanet

Dans cette tribune publiée dans Le Monde du Droit, Pierre-Jacques Castanet, avocat associé spécialisé en droit du travail et de la protection sociale propose quelques réponses à cette question simple et pourtant compliquée compte tenu de l’activité du Comité Miss France.

Quelques extraits de cet article :

Souvenez-vous, en octobre dernier, l’association « Osez le féminisme » saisissait le Conseil de Prud’hommes de Bobigny pour violation du droit du travail par Endemol Production et la société Miss France.

[..]

La procédure intentée contre les organisateurs du concours Miss France doit être entendue le 21 juin prochain par le Conseil de Prud’hommes.

[…]

Le contentieux sur les demandes de requalification d’une prestation en un contrat de travail n’est pas nouveau (Arrêt BARDOU du 6 juillet 1931) mais présente la particularité de sans cesse rebondir et de faire l’actualité en raison de l’apparition de nouvelles formes d’activités.

On pense aux émissions de télé-réalité dont le Concours Miss France est peut-être l’ancêtre ou du moins le précurseur, mais aussi à la situation des « travailleurs » qui collaborent à des plateformes numériques en particulier dans le secteur du transport de personnes et de marchandises.

[…]

Pour caractériser un contrat de travail, 3 conditions cumulatives doivent être réunies.

L’existence d’une prestation de travail

[…]

L’existence d’une rémunération

[…]

L’existence d’un lien de subordination

Et de conclure :

Relevons que pour apporter malgré tout un peu plus de sécurité juridique à une activité dont le poids économique est significatif, deux ordonnances des 21 avril 2021 et du 6 avril 2022 ont tenté de clarifier les conditions d’interventions des « travailleurs » de plateformes de mobilité permettant de mieux distinguer ce qui relève du salariat et ce qui appartient à l’entreprenariat.

Ce n’est pas faire offense à notre concours national et centenaire que de penser qu’il n’a peut-être pas besoin d’une loi et qu’il faut faire confiance à notre justice pour trancher !

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